Verdun-sur-Garonne

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Histoire

Son église, qui appartint au diocèse de Toulouse jusqu’au début du siècle dernier, fut au 13ème siècle honorée du titre d’archiprêtré, qui passa ensuite à Grenade et à Beaumont. Elle était primitivement sous le vocable de Saint Sulpice, et située dans le quartier qui porte encore ce nom à l’ouest de la ville actuelle.

Détruite par les Albigeois, elle ne fut pas relevé de ses ruines à cause sans doute de son éloignement. Vers 1216, les Bénédictins de Mas-Grenier en construisirent une autre prés du château, dans l’enceinte fortifiée de la ville ; ils l’ érigèrent en prieuré et en firent une paroisse. Cette seconde église fut brûlée pendant la guerre de Cent Ans lors de l’expédition du Prince Noir en 1354.
Rebâtie provisoirement en torchis, elle fut construite en sa forme actuelle en 1541 et les années suivantes. Les moines du Mas l’utilisèrent pour leurs offices à partir de 1574, quand leur monastère eut été incendié par les Huguenots ; ils y restèrent jusqu’en 1643, et gardèrent toujours le patronage.

Cette église du 16ème siècle, bâtie entièrement en briques, est un édifice remarquable, classé Monument Historique en 1910. C’est un édifice très large de cinq travées, divisé en deux nefs égales par de gros piliers cylindriques.
Cette disposition assez rare, de type dit « jacobin », s’explique peut-être par le double vocable (Saint Michel et Notre-Dame), dont chacun possède un autel de même importance ; ou mieux par l’influence dominicaine. En effet, c’est sous les auspices de Foulques, ancien moine cistercien et ami de Saint Dominique, devenu évêque de Toulouse, que fut commencée la seconde église de Verdun, dont la reconstruction au 16 ème siècle reproduisit intégralement le plan.
L’orgue du XVIIIème siècle, restauré par J.F. Lépine, a été rénové récemment par Alain Leclerc et classé monument historique, ainsi que la cuve baptismale en plomb du 14ème siècle.